Programme 7

Domicile fixe

de Xavier Diskeuve

Fiction, 2024, Belgique, 20’, VF

Le quotidien de Paul, un père de famille aisé semble perturbé par la présence d’une personne sans domicile fixe qui s’est installée sous sa fenêtre…Il en parle à ses amis !

Avec Jean-Philippe Lejeune, François Maniquet, Maude Richard, Vincent Pagé, Viviane Collet, Laurent Elmer Dauvillée, John-John
Mossoux, Marie-Noëlle Hébrant, Eric de Staercke…
Images : David Taillebuis – Musiques : Axel de Kirianov – Son : RGB Studio
Production : Benzine prod

Xavier Diskeuve

Né à Namur en 1962, père de quatre enfants, Xavier Diskeuve se lance tardivement dans le cinéma pour lequel il n’a fait aucune étude après un parcours de 15 années très éclectiques dans le journalisme régional, sportif et culturel (qu’il continuera à mener par la suite). Il se lance avec un premier court « la chanson-Chanson », en 2002, autoproduit à l’arrache, mais bien accueilli en festival et qui lui vaut quelques beaux voyages, du Québec à Meudon en passant par l’île de la Réunion. Il transforme l’essai avec « Mon Cousin Jacques » (2004), un « 28 minutes » (avec les mêmes acteurs) qui remporte le prix du public aux festivals d’Alès, Villeurbanne, Grenoble, Bruxelles et Namur, étant aussi acheté par France 2. Son troisième court « Révolution » (2006), qui raconte sans dialogue les conflits d’identité profonde d’un employé de bureau, remporte la compétition mondiale du Festival des films du monde de Montréal, lui vaut une présélection aux oscars et passe un peu partout, de Brest à Clermont-Ferrand, acheté par Canal+ et France 3. Après un quatrième court, « I Cannes get no », tourné « caméra à l’épaule » sur la Croisette en mai 2008 (et toujours avec ses acteurs fétiches), il se lance dans un long métrage « Jacques a vu », l’histoire d’un garçon de ferme qui a peut-être des visions mystiques dans un village ardennais menacé par un centre de vacances démesuré.

Un film terminé en 2015 et qui ne sera projeté en France qu’en clôture du Festival du premier film d’Annonay. Après quelques années à faire d’autres choses (de l’écriture et production de spectacles, de l’humour satirique en radio), il se relance avec trois films courts en quatre ans, toujours produits et écrits par lui-même et avec une troupe d’acteurs et de techniciens fidèles : « Tonton Maurice » (2021), l’histoire d’un centenaire qui relève le défi de battre le record du 100 mètres de sa catégorie d’âge, « Le Petit prodige » (2022), l’histoire d’un jeune pianiste qui se trouve être le sosie d’un brillant footballeur étranger. Un film primé au French Duck festival de Paris, Rimbaud du court métrage et prix du jury et du public au SMR13. « Domicile fixe », terminé en mars 2024, est donc son huitième film, qui reçoit jusqu’ici un très bel accueil en particulier dans les festivals français.