Myrjana

Stéphane Ducandas voit le jour en Nouvelle-Calédonie au début des années soixante-dix.
Longtemps fils unique d’un couple de globe-trotteurs, Stéphane est un enfant mutique qui observe sans cesse. Sa mémoire est photographique. Dès l’enfance, il se fabrique une banque d’images, de portraits en objets, de paysages en constructions graphiques, puisée dans son quotidien, et qu’il s’amuse à ordonner pour créer des histoires, le soir venu. Il a 6 ans lorsqu’il découvre le cinéma. Il vit alors en Afrique. Souvent seul, les cassettes VHS le rassurent. Il regarde en boucle des films de tout genre, mais surtout du cinéma français. En 1978, il assiste au tournage « des bronzés » en côte d’Ivoire. Les films sont un refuge, cet endroit familier qu’il emporte partout avec lui. À douze ans, Stéphane reçoit en cadeau son tout premier appareil photo : un baroudeur FUJI. La photographie devient son mode d’expression.

Pendant plus de 30 ans, il se consacre à son art et explore toutes ses disciplines. En quête d’enracinement, il renoue avec sa terre natale en 2005 et continue à vivre de sa passion.

Toujours mordu de cinéma, il se prend à rêver à ses propres films. En 2018, suite à un projet photographique personnel sur les stockmen de Nouvelle-Calédonie, il écrit et réalise son premier filmdocumentaire « Stockman » diffusé sur Canal+Calédonie et sélectionné au Festival Ânûû-rû Aboro. Depuis, Stéphane continue, à sa manière, de raconter des histoires. Des histoires vraies, d’hommes et de femmes ordinaires au quotidien extraordinaire. Et des histoires qu’il crée pour mettre en lumière des thématiques sociétales pour lesquelles il s’engage. Après 7 films documentaires et 2 courts métrages de fiction réalisés en Nouvelle-Calédonie, Stéphane se tourne vers les peuples d’Océanie. Bien au-delà du voyage initiatique, il se confronte à d’autres réalités qui bousculent ses perspectives. C’est une remise en question, une quête essentielle pour bâtir une vision du monde plus nuancée et plus inclusive…